Roussé- Tutrakan

Je pars sur la voie express pour Roussé avant que la circulation ne soit trop intense. Roussé, écrit à la française, s’écrit Pyce en cyrillique et Ruse en alphabet latin.

Je contourne Roussé par un boulevard circulaire qui me laisse voir une grande ville moderne de 160k habitants avec son lot d’immeubles décrépits. 

Il est fréquent de croiser ce genre d’attente sur la route nationale. Le petit cheval maigrelet n’est pas à la fête

Aujourd’hui mon but est Tutrakan, ce qui me fera une petite étape de 80km.  J’ai vu qu’il y a un hôtel, ce qui va me permettre de me refaire la cerise avant les 200 derniers kilomètres. 

Annonces nécrologiques au bord de la route ou à l’entrée du cimetière

Je m’arrête à Slivo Pole pour me réapprovisionner. Tiens, une vraie boulangerie avec d’appétissantes tourtes au fromage (50cm pièce ) dont j’achète deux. Pleine de bonnes odeurs et de beaux produits. D’ailleurs, il y a la queue. 

La route est bonne et peu fréquentée. Elle est bordée de pruniers, d’abricotiers pour les quels j’arrive 15 jours trop tôt.

Pruniers sur le bord de la route ; aussi fréquents que les muriers chez nous ; mais peu d’amateurs

La région semble plus riche depuis Roussé, les bourgs mieux entretenus et souvent plus actifs. 

La route traverse la Dobrogée, à cheval sur la Bulgarie et la Roumanie ; véritable grenier à blé; plus vallonnée que la Bauce

J’arrive à Tutrakan avant midi. L’hôtel Dunav est à l’entrée de la ville. Je voulais aller au restaurant ce soir mais un gros orage est tombé.  Il n’y a plus d’électricité nulle part. Je me contenterai donc d’une boîte de sardines.

Chaque trou dans le talus est un nid d’hirondelle. Des centaines virevoltent dans les airs

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