Passage en Hongrie
Zbohorn Slovensko
Pas de photo du Danube au soleil levant aujourd’hui ; car ce matin je suis sur la 507 jusqu’à Gabčikovo (Bős) puis sur la 506 jusqu’au Danube pour rejoindre Gyor en Hongrie.

Bien sûr une photo de campagne n’est pas aussi glamour que le beau Danube bl… J’en profite pour corriger une légende qui a pris valeur de vérité ; non le Danube n’est pas bleu; il était vert jusqu’à Ulm, puis marron jusqu’à Passau; il est maintenant couleur ciment frais.

J’arrive à 7h à la frontière qui, comme pour les autres pays , n’est pas matérialisée; seule une notification de mon opérateur m’indique que j’ai changé de pays et que ça ne me coûtera pas plus cher.
Merci à la Slovaquie, pays modeste, industrieux mais si chaleureux et qui, j’espère, entend le rester.
Tout au plus aurais-je souhaité quelques panneaux EV6 supplémentaires qui, pour les impécunieux et les rétifs au progrès technique à tout prix, sont bien utiles.
Hello Magyarország
« Bonjour Viktor, j’arrive chez toi en homme de paix » m’écriais-je en franchissant le long pont sur le Danube, « le coeur et l’esprit ouverts ».
Et ça commence par un des plus gros rabattage de caquet de tout le voyage. Pour éviter un gros rond-point, une piste cyclable le contourne et même passe dans un tunnel.
Puis je découvre un réseau cyclable magnifique, digne d’un campus californien, qui m’amène dans Gyor. Un homme qui fait tant de place à la petite reine et qui prend tant de soins de ses cyclistes ne peut pas être fondamentalement mauvais. J’entre dans Gyor, un petit bijou de ville que je visite un peu. C’est lundi de Pentecôte et les hongrois sont de stricte observance donc tout est fermé. Il n’y a pas de touristes non plus, trop tôt peut être. J’aurais pu en tomber amoureux.

À 10h il fait 34°. La sortie vers Tata est facile grâce à l’excellent marquage au sol. Je vote un ban pour la ville de Gyor. Ph. Nous sommes ri-di-cu-li-sés par une ville qu’avant aujourd’hui personne n’aurait pu situer sur la carte.

Pas de restaurant aujourd’hui ; absolument tout est fermé.

La route est à 10km au Sud du Danube. On traverse une campagne couvertede cultures de blé, maïs et tournesol.

Tata est bâti sur le bord d’un lac de 3x1km, entouré par une promenade noire de monde, des autochtones.
Un gars près du camping me dit qu’il est plein. Dubitatif, je vais voir, il est vide ; je m’y installe d’autorité.
Ton arbre me fait penser à du sureau ?!