J’aurais aussi pu prendre comme titre : une journée à oublier, ou une journée d’enfer.
La journée commence à 4h avec les moustiques. Je n’ai qu’une envie : partir.
Je traverse Osijek endormi et entreprend de traverser des champs de blés sans fin. Mon but étant de passer en Serbie à Bačka Palanka.
A 7h il fait 30° et ça ne va faire qu’empirer. Pas un arbre mais une route droite, sans charme. Le Danube on oublie ; il n’est pas loin mais sur les 120km fait en Croatie jamais je n’aurais l’occasion de l’approcher.
Pour couronner le chemin de croix, une succession de descente à 8% suivie d’une montée aussi raide sur 2km. Au delà de 6% j’ai décidé de mettre pied à terre.
Je passe par Vukovar, ville martyre, sans l’envie d’y faire un tour.
Et je passe donc rive gauche pour atteindre Bačka Palanka à 14h; après avoir eu droit aux deux contrôles douaniers réglementaires. Dire que certains chez nous veulent rétablir les frontières.
Dans ces pays il n’est jamais trop tard pour arriver au restaurant ; il sert non stop à partir de 12h. Je me restaure d’un excellent repas pour la somme astronomique de 8€. Et j’y prends ma première leçon de serbe.
Il me reste 30 km pour arriver à Novi Sad, capitale de la Voivodine. Où je fais du camping sauvage.