D’Oryahovo à Nikopol

L’EV6 suit le Danube jusqu’à Silistra

Ils ont attaqué dès ma sortie de l’hôtel. Et ils m’ont accompagné tandis que je poussais mon charroi dans la côte d’Oryahovo. Je parle des moustiques bien sûr.

Il est impossible de s’arrêter pour manger un biscuit sans avoir aussitôt une douzaine de moustiques sur les jambes.

Désolé d’insister mais c’est tellement beau

En allant vers Ostrov, Gigen je traverse une campagne vallonnée, couverte de champs de tournesols en fleurs. La végétation luxuriante envahit souvent les bas côtés des routes; on voit toute sorte de fleurs, y compris des roses trémières.

« La rose trémière se vêt de carmin,
le soleil l’éclaire,
au bord du chemin, »

La route peut être parfaite, puis pleine de rustines, puis impraticable. Je m’arrête à Brest faire des courses et, tant qu’à faire, cassecroutter sous un chataigner. 

Il me reste grosso modo 500km jusqu’à Constanța.  La chaleur est écrasante et les villages vivent au ralenti ; peut être aussi parce que c’est dimanche. J’en profite pour faire une sieste de 2h. Je repars à 15h alors que la chaleur est moins accablante pour arriver à Nikopol à 18h.

Nikopol est port de passage vers Turnu Murugale en face. Pour une fois il y a une pelouse correcte sous les bouleaux, face au Danube.  Bien sûr il y a des myriades de moustiques mais j’ai maintenant une stratégie : en montrer le moins possible.

La rive roumaine vue de Nikopol

À 19h , extinction des feux.

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