À travers la campagne bavaroise

Entre Kelheim et Ratisbone le Danube fait des méandres ; c’est qu’il doit slalomer entre les falaises sur sa rive gauche. Il atteint ici le point le plus septentrional de son cours.
J’arrive à Ratisbone (Regensbrug en Allemagne ) vers 7h30; les cyclistes de tout âge débouchent de partout. Je parcours à pied les rues étroites du centre moyenâgeux ; il y a un bâtiment remarquable à chaque coin de rue.

Ratisbone, dit-on, est la capitale du vélo; en tout cas la piste vers Worth, avec le Danube à droite et les collines sombres à gauche, tantôt à 2km, tantôt à 200m est parfait.
Soudain, tout là haut, à moitié caché par les arbres, le Walhalla. J’allais passé sans le voir. C’est une sorte de Panthéon allemand oú les Grands Hommes ont une statue ; on y trouve du beau monde : Beethoven, Bismarck, Sophie Scholl résistante au nazisme.

Tous les panneaux d’informations sont en allemand, je suis frustré de ne pas pouvoir en savoir plus sur les sites le long de la route.

Je poursuis ma traversée de la campagne bavaroise ; au milieu des champs de blés, de patates, de maïs, de betteraves.

Jusqu’à mon arrivée à Deggendorf, à 110km de Kelheim. Il est 16:30.
