Kenavo, bro kozh va zadoù

Et oui, au revoir, vieux pays de mes pères. Quand te revérai-je?

Ar marc’heg bale bro

Va jav ha me, o vont a-hed an hent / Hag a-dreuz park, pa n’eus mui hent ebet / A-hed, a-dreuz, ne vern, ez eomp bepred / Hor pal bemdez zo keit hag an derc’hent.

Ar marc’heg bale bro

Non, ne t’en vas pas fidèle lecteur, même si tu n’entends pas mon baragoin. Autorise moi cet instant de nostalgie. D’ailleurs en voici une traduction.

Le cavalier errant. Ma monture et moi allons le long des chemins / Ou à travers champs quand il n’y a plus de chemin / Tout droit, à travers, quelle importance, nous avançons toujours / Notre but chaque jour est le même que la veille.

Avoue qu’il eût été dommage de ne pas faire appel à Roparz Hemon pour ne pas évoquer si joliment mon aventure.

Publications similaires

Un commentaire

  1. Ben dis donc ! tu m’épates ! Je ne te savais pas lyrique
    Combien de jours t’a-t-il fallu pour écrire ton « kenavo bro … » ?
    Je refuse de croire que tu l’as rédigé sur un coin de table, devant une p’tite binouze, le temps d’une pause
    J’en veux pour preuve … 3 à 4 jours pour un « Grosses bises Albert » pour la moindre petite carte.
    Je commence à comprendre pourquoi tu veux voyager seul.
    Cogiter. Se régaler par avance des petites phrases que tu écriras.
    C’est ça hein ?!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *