En remontant le Doubs

Ce matin le ciel est très nuageux sans être menaçant ; on ne verra pas le soleil de la journée. Le chemin suit toujours le halage le long du RR. Sa construction fût décidée en 1792 et effectué de 1825 à 1828; sa profondeur est de 2,2m.

Travail de pro.

Le ruban est parfait pour le vélo, plat et roulant. Une exception quand le canal s’enfonce dans la montagne et que nous devons l’escalader.

Un intrus s’est glissé dans cette photo. Trouvez le.

Le canal et le Doubs se côtoient puis s’éloigne régulièrement ; pour ne plus faire qu’un par moment.

En approchant de Besançon le Doubs s’encaisse entre falaises et collines.

Le Doubs a creusé son lit à travers la montagne

On découvre ďabord la citadelle, haut perchée. La ville n’apparaît qu’au dernier moment ; en fait la Vélo Route évite la ville complètement en passant par un tunnel de 500m. Comme je dois avitailler je décide d’y faire un tour ; très rapide mais suffisant pour voir qu’elle est belle, jeune, animée. J’en profite pour déjeuner dans un néfaste foude.

Le canal après Besançon devient superbe. Il partage le défilé entre les falaises avec la route et une voie ferrée.

Une péniche qui vient de Munich ou bien de Shoedingen

Ce matin j’avais croisé de nombreux cycliste, lourdement chargés, roulant vers l’Ouest et quelques autres dans ma direction mais pour la journée.

Le Doubs qui fait 453km n’a que 90km entre sa source à Mouthe et son débouché à Verdun ; entre temps il file Nord Est, fait le tour de Montbéliard et repique Sud Ouest ; étonnant non?

Le chemin quitte le halage et monte sur les coteaux. Je dois mettre le petit plateau dans l’ascension. Arrivé à Clerval à 4h30 après 85km je décide de poser mon sac au camping municipal.

La Montbéliarde est aventureuse
La Montbéliarde est aussi flemmarde. On la voit souvent allongée dans les prés.

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