Afin de tester le matériel et le bonhomme, j’ai voulu me mettre dans les conditions réelles du voyage.
Le 1er mai, dans l’après-midi, je suis parti en direction du Menez Hom en passant par Douarnenez et Plonevez. Les éléments m’ont épargné. S’il pleuvait à verse sur le sud Finistère, dans le Porzay le ciel était nuageux mais clément.
Arrivé au sommet (330m) j’ai vite cherché une place pour mon bivouac. Un vent d’ouest cinglant m’empêchait de profiter pleinement du spectacle. Mais trouver 2m2 de terrain plat sur le Menez Hom est tache casi impossible. A 20:30 j’étais installé. Le soleil était encore haut dans le ciel; du belvédaire on voyait parfaitement la pointe du Van et la Pointe St Mathieu, les Tas de Pois et les méandres de l’Aulne.
A cause du vent je suis rentré bien vite dans mon sac de couchage. Pour une nuit « fraiche » et hachée.
Debout à 7:30; le soleil était déjà levé au dessus des Montagnes Noires et le vent toujours aussi glacial. Apres un petit déjeuner frugal j’ai refais mon paquetage et repris la direction du logis. Arrivé à 10:00, j’ai redécouvert les joies du confort (café chaud, douche).
C’était une expérience un peu brutale et, je l’espère, pas trop représentative du voyage.